Philippe , Belo Horizonte, Brésil

Tout d'abord merci de m'accorder un instant, je suis tres content de pouvoir vousecouter. Ma mere n'est pas juive et j'ai ete tout jeune en contact avec le judaisme et la culture juiveen general par ma tante,epouse du frere de ma mere. Pendant tres longtemps s'est pose pour moi la question de ma proximite au judaisme que faire de cette attirance, jusqu'ou puis je aller, jusqu'ou dois je au sens de ma responsibiliteet de mon devoir intime esperer me rendre.JÕai mis a peu pres 10 ans a commencer a trouver un sens a cette proximite juive,et maintenant je passe aux actes.

Quelles sont les references rabiniques traditionelles concernant cette volonte de transformationet d'observance puis! esperer occuper une place loyalement dans le peuple et la tradition n'est ce que une demarche individuelle a telle un sens, quels sont les convertis qui ont compte dans la tradition Je vous prie de croire a toute l'importance de votre reponse.

Toda raba lehitrahot

Cher Philippe, Belo Horizonte, Brésil.

Les convertis sincères ont une place d'honneur dans le judaïsme.

Josué s'est marié avec Ra'hav l'aubergiste convertie. Chemaya et Abtalion étaient à l'origine de convertis. De même Rabbi Akiba qui a été un géant du judaïsme à son époque. La dynastie royale de David provient de l'engendrement de Boaz et de Routh la moabite, et plus tard de Naama l'amonite. La Chounamite s'est convertie pour pouvoir se marier avec le Roi Salomon. Onkelos le prosélyte a traduit la Torah et a dévoilé des significations profonds des versets.

Nos Sages les ont intégrés dans la prière des dix-huit bénédictions : "véal guérei hatsédek".

S'ils pénètrent en leur âme et conscience et veulent adhérer spirituellement et historiquement à la destinée du peuple juif, ils doivent s'engager entièrement aux structures morales de la charte des lois de la Bible des prophètes d'Israël. Il va de soi que cette prise de conscience est plus facilement réalisable en Israël et que de fréquents voyages sont à prévoir jusqu'à l'heureux dénouement. Mieux ! Pour étudier beaucoup et affirmer son identité, il vaut mieux venir sur place.

Notre Maître le Rav Kook dans Maamarei Réaya dit qu'une profonde volonté de se convertir est un signe que c'est une âme juive.
 


Bernard Geller, Lausanne, Suisse <bgeller@worldcom.ch>

Pour un proprietaire de chien voulant respecter le chabbat ,quelles sont les regles a observer. Merci d'indiquer les sources pour me permettre d'approfondir.

Cher Bernard Geller,

Est-il permis de toucher un chien ou tout autre bête Chabbat ?

Tout animal est "Mouktsé" le jour de chabbat car il n'est d'aucune utilité au sens légal du terme, (Am KéLavi, I, p. 100). De même , il est défendu de le pousser, de le toucher ou de le caresser (Choul'han Arou'h Ora'h 'Hayim 308, Chemirat Chabbat Khil'hata 129). Cependant si des enfants en bas âge le font, on peut l'accepter à la rigueur. On peut le sortir avec une laisse, car elle, n'est pas "mouktsé" et on peut même le tirer dans la direction voulue. De même, s'il a tendance à s'enfuir, on peut l'appeler et l'attraper avec la laisse et on peut le conduire avec une laisse à condition qu'il soit domestiqué et se laisse faire, mais s'il se rebelle et s'enfuit contrairement à la volonté de son maître, il faut faire alors attention à ne pas entrer dans l'interdit de chasser le jour du chabbat. De plus, et en général, il faut faire très attention à ne pas causer du tort aux animaux : poissons dans un aquarium, oiseaux en cage, chiens et chats etc..., et à ne pas les faire souffrir car voilà un interdit de la Torah. En ce qui concerne un chien pour aveugle et qui le conduit partout, même le chabbat, la réponse est nuancée et particulière à chaque cas.


Lihvod HaRav,

a. Sur quel poskim ou decision s'appuyer pour ne pas faire Mayim aharonim de nos jour, n'ayant plus de Melah Sedomit.

b. Une femme peut elle habiller un pantalon qui dissimulerait ses formes comme le ferait une jupe ou une robe.

c. Une femme doit elle avoir la tete couverte chez elle lorsqu'elle est seule ou avec son mari et ses enfants, pour prier (Hadelak nerot, bircat hamazone...).

Toda Rabba

a-- L'obligation de se rincer les mains à la fin du repas est valable pour tous. La guémara et par la suite le Choul'han arou'h Ora'h 'Hayim 181, 1 mentionnent cette obligation qui n'est pas spécialement rattachée à une quelconque hygiène élémentaire mais plutôt à ce que la guémara Béra'hot 53 appelle la sanctification des mains. Il est évident que la vertu de la propreté corporelle est la base de la propreté intellectuelle puis spirituelle, comme Rav Moché 'Hayim Luzzato dans le "Sentier de rectitude ", le "Messilat Yécharim", le rappelle, pour ensuite déboucher sur l'acquisition de la vertu de pureté.

Cette obligation est liée au"méla' sdomit", sorte de poison qui peut enflammer les yeux si on les touche avec des mains en étant imprégnées. Mais en fin de paragraphe: étant donné qu'il n'y a plus de cette matière, c'est autorisé (Voir Am Kélavi). Mais d'un autre côté, si les mains sont sales, il est impensable de prononcer des bénédictions de gloire envers le Seigneur. Ceci est valable pour toutes les bénédictions et prières et il n'y a aucune différence entre les hommes ou les femmes, les sefaradim ou les achkenasim.

b-- Si les pantalons sont larges et pudiques et qu'ils dissimulent l'aspect extérieur de la femme, il serait difficile de le leur interdire de façon péremptoire, mais les femmes fidèles à la tradition des Sages, dont la sagesse dépasse notre entendement et à plus forte raison les modes vestimentaires, s'abstiennent d'en porter et préfèrent en toutes occasions respecter l'opinion classique qui veut qu'une femme s'habille avec des vêtements féminins.

c--La femme n'est pas obligée d'avoir la tête couverte lorsqu'elle prie (Choul'han Arou'h ora'h 'Hayim 75) mais elle doit se couvrir les cheveux devant son mari lors qu'il récite la Birkat al hamazone.


CHOUT 2, 7 ADAR II 5757,

RAV CHLOMO AVINER,

ATERET YEROUCHALAYIM, JERUSALEM.


Question : -- Je suis Cohen et j'étais marié à une non-juive, j'ai fait Téchouva et je l'ai répudiée, ensuite je me suis marié avec une juive. Mais quelqu'un m'a dit que dorénavant, j'ai le statut de 'Halal, de prêtre "défroqué", que je ne suis plus Cohen, et par conséquent, je ne peux réciter la Birkat Cohanim, la Bénédiction sacerdotale.

Est-ce exact ?

 

Réponse :-- C'est inexact. Il est vrai qu'un 'Halal ne prononce pas la Birkat Cohanim (Choul'han Arou'h Ora'h 'Hayim CXXVIII, 42), mais vous n'êtes pas 'Halal. Le 'Halal est celui qui est né d'une union illicite d'un Cohen par exemple, avec une femme divorcée (Michna Broura, ibid, note 155). Vous n'êtes donc pas 'Halal et vos enfants de votre nouveau mariage ne sont pas 'Halal.

Cependant , il a été statué qu'un Cohen marié avec une divorcée ne peut prononcer la Birkat Cohanim ; il ne monte pas le premier à la Torah et perd d'autres caractéristiques de la sainteté du Cohen (Ibid 40). La situation est la même si ce Cohen est marié de façon illicite, d'un mariage interdit même pour chaque juif, mais qui revêt une gravité supplémentaire pour le Cohen comme, par exemple, le mariage avec une non-juive.

Par contre, s'il a fait Techouva et s'est séparé définitivement de cette grave faute, il est restitué à sa place initiale (ibid.).

Que Dieu vous bénisse dans votre voie.

 


REPONSA de Rav Chlomo Aviner.

Rosh 'Hodech Nissan 5757.


1) Moché Taïeb - Paris :

-- Dans notre synagogue, les femmes, qui sont dans le fond du balcon, n'entendent pas la lecture de la Méguilah. Est-il possible d'installer un micro et un amplificateur pour qu'elles puissent suivre la lecture ?

 

-- Rav Chlomo Aviner :

Le sujet est controversé par nos décisionnaires de ces dernières générations.

Les uns autorisent la chose, étant donné qu'en f in de compte, c'est la voix du chantre qui parvient aux oreilles des fidèles, l'appareillage ne fait que propager le son à distance, et ce son est perçu instantanément ; le fait que le son passe à travers un stade intermédiaire de vibrations électriques n'est pas problématique, vu que chaque son se propage grâce aux vibrations d'un certain milieu, et que m'importe si le courant électrique vibre ou bien l'air vibre ?

Selon d'autres, on ne peut accomplir son obligation de la sorte, car le son qui parvient aux oreilles, n'est pas la voix originelle du chantre, mais un son artificiel fruit de la membrane du haut-parleur. Ce n'est pas la voix humaine qui est véhiculée par le courant électrique, mais elle est codée d'une certaine façon. Ce qui n'est pas comparable aux vibrations acoustiques d'un milieu matériel, qui sont la façon naturelle de transmettre le son, et c'est cela la voix humaine définie par la Torah (Encyclopédie Talmudique volume XVIII, addendum sur l'électricité, page 750).

 

2) Dan Klajmic :

-- Dans votre livre "Torat Imé'ha", à la rubrique 'Télévision et Radio', vous rapportez l'opinion du Rav Tsvi Yéhoudah KOOK, qui contre toutes formes de diffusion radio ou TV, même les nouvelles. Quel est votre point de vue sur la TV 'hinou'hique, voir Toranique et de même pour la radio, Arouts 7 étant le meilleur exemple ?

Est-ce que de rejetter ces moyens de communications ne va pas à l'encontre de Maran Harav Avraham Its'hac Hacohen KOOK qui pensait que notre devoir était de rajouter de la Sainteté au 'Hol (Tsadikim Hatehorim...). Il en découle une question subsidiaire : qu'en est-il pour Internet qui véhicule du mal et du bien ?

 

-- Rav Chlomo Aviner :

Le problème n'est pas inhérent à la nature même des mass-média, mais à leur utilisation pernicieuse et exagérée qui cause des dommages incommensurables à l'humanité.

Evidemment, si on les purifie, ils peuvent devenir des serviteurs du Bien.

 

3) Didier Senanedj, Paris :

-- Peut-on inviter un homme en voie de conversion pour le Seder de Pessa'h et si oui, quelles sont les modalités de cette invitation ?

 

--Rav Chlomo Aviner :

Evidemment, c'est une grande mitsva de l'inviter et de lui témoigner, de la sorte, de l'amour et de l'aider dans sa sincère démarche. Il est vrai que les jours de fêtes, Yom Tov, il est interdit de cuisiner pour un non-juif, et de ce fait, il est interdit de l'inviter, de peur que l'on cuisine pour lui. Mais le "Ben Ich 'Haï" a autorisé de l'inviter dans les cas de force majeure (Responsa Rav Pealim, Volume II, CH. 56-57). Notre cas est assimilable, surtout que, pour la nuit du Seder, toute la nourriture est déjà cuite. Mais il ne faudrait pas lui faire bouillir du thé ou du café.

Qui plus est, le vin auquel a touché un non-juif devient impropre à la consommation. Pour éviter ce genre de problème, il faut lui verser le vin, et non qu'il le fasse de lui-même.

 

4) Dan Klajmic, Paris :

-- Comment un ashkenaze, vivant dans une famille sépharade (épouse, belle-famille) doit-il se comporter d'un point de vue culinaire (kitniot) pendant Pessa'h ?

 

-- Rav Chlomo Aviner :

Cet Achkenaze doit respecter les coutumes des achkenazes et ne pas manger des kitniot

mais il peut manger de la nourriture cuite dans les mêmes récipients. Si des kitniot étaient présentées dans un plat commun, avec d'autres aliments, il lui suffirait d'écarter les kitniot et les aliments en question lui seraient autorisés, car seuls les kitniot visibles sont interdites et non ce qui a été absorbé dans d'autres nourritures.

 


Responsa du Rav Chlomo Aviner. 15 Iyar 5757.

 


Des synagogues françaises.

Didier S.

Notre Synagogue de Neuilly a été construite pour des raisons d'urbanisme de façon à ce que l'arche se trouve à l'ouest. La prière s'effectue ainsi depuis cent ans, à l'envers. Doit-on se retourner vers le Mizra'h pour prier et si oui, à quel moment ? De plus, cette synagogue de type napoléonniène, est construite avec un balcon pour les femmes et on risque plus de regarder cette direction.

Rav Chlomo Aviner :

Beaucoup de synagogues sont construites ainsi, ce qui a conduit à des légiférations diverses de la part des Rabbins français. Les uns ont décidé qu'il fallait prier la Amida dans la bonne direction, et quant aux femmes, il suffit de fermer les yeux, ou de plonger ses yeux dans le Sidour. Les autres ont interdit de changer la chose, considèrant que ce serait une offense à la mémoire des Rabbins illustres des générations précédentes qui ont officié dans ces synagogues et ont prié dans le sens de l'arche. Une telle décision de prier vers le Mizra'h, qui a une grave portée sur le plan communautaire, ne peut être prise que par le Rabbin même de la communauté, ou en carence, par le Grand-Rabbin de France.

 

 

De la bénédiction des Cohanim

Dan K.

J'ai remarqué que certaines personnes se retournent et présentent le dos aux Cohanim lors de la Bénédiction des prêtres. C'est le cas surtout des femmes dans certaines synagogues construites avec des balcons. Quelles sont les règles d'usage à adopter lors de la nessiat capayim ?

R.C.A. :

Dans le Choul'han Arou'h, le Code de la loi juive, et ses commentateurs, nous n'avons pas trouvé une telle opinion. Il est écrit que la communauté ne doit pas regarder les Cohanim afin de ne pas dissiper son attention, mais de se tenir face aux Cohanim, en baissant les yeux, comme pendant la prière, et la meilleure voie est de se couvrir la face avec le Talith. (Choul'han Arou'h CXXVIII, 23)

 

 

De la femme et la pureté rituelle

Bernard G.

Un gynécologue juif, qui est aussi circonciseur m'a dit qu'il pense que le judaïsme fait une différence entre le sang impur de la femme lorsqu'elle est nida,lors de sa menstruation et le sang pur et même kodech, saint, lors de la succion à la circoncision. De même cette infériorité est renforcée par la sanction du verset "Tu enfanteras dans la douleur" lors de l'accouchement.

R.C.A. :

Rabbi Yéhouda HaLévy explique que la Toumea, l'impureté, n'est pas un terme de dénigrement de la personnalité, mais une clause de la Loi juive qui interdit d'approcher du Temple, des sacrifices et autres nourritures sacrées. Qui plus est, l'interdiction d'avoir des rapports avec une femme qui a ses règles ou une accouchée ne l'est pas pour des raisons d'impureté mais c'est un simple commandement divin (Kouzari IV, 49).

Quant à la succion à la circoncision, ce n'est pas parce que le sang est kodech mais pour éviter des complications médicales (Chabat 133. Maïmonide, Lois sur la Milah II, 2).

Assurément, il y a égalité complète entre l'homme et la femme. Tous deux ont été créés à l'image de Dieu (Béréchit V, 1-2).

Quant à l'enfantement dans la douleur, c'est la punition consécutive à la faute, et Adam a été aussi puni dans sa vie économique : "Tu mangeras à la sueur de ton front" et 'Hava, sur le plan de la vie familiale. Quoi qu'il en soit, il est autorisé et recommandé de réduire la souffrance de la femme à l'aide de médicaments, contrairement à la position chrétienne qui l'interdisait, et des femmes ont été brûlées comme sorcières pour avoir contrevenu à cette malédiction de souffrance, et ce n'est qu'en 1948 que le Pape a levé cet interdit. D'après le Judaïsme, c'est une grande mitsvah de réduire au maximum la souffrance de la mère.

 

 

Ateret Cohanim 2 Kislev 5758

Rimokh Daniel

Californie - USA

Je vous felicite pour tout vos accomplissments concernant vos donnees sur la torah que le bon D... vous bennisse et vous donne plus de koah...amen...

RCA : Daniel Rimokh, Chalom

Rav Aviner Chalom.

Merci et que Dieu vous bénisse

Chlomo Aviner

Katalan Moche

Montpellier France

Quels aspects particuliers peut poser une brit-mila qui a aussi entame le sexe.

RCA :S'il a été entamé superficiellement et que la "couronne" est intacte - il n'y a pas de problème (Choukhan Aroukh Even Haezer V, 2)


Responsa du Rav Chlomo Aviner - Adar 5758

Q : Shalom,

Tant pis pour les paroles de savoir vivre. Je maitrise mal les ordinateurs

et le temps est compté.

Pas d'urgence pour autant:Je fait téchouva très lentement car

nous avons (ma famille) privilégié

le décret Crémieu des juifs d'algérie , et les

idées de la gauche républicaine francaise ... jusqu'à

meme pour ma part les idées du chanteur Jean ferrat ; au point de

négliger la Thora.

Je reste "assis entre 2 chaises". Bref , venans-on au fait que ,par

malchances successives , j'ai

acquis un passé d'alcoolique et celui-ci fait encore apparition

comme aujourd'hui (disons 1ou2 fois

par mois).

Que dit le judaisme sur l'alcool , comment définit-il l'alcoolisme?

Vous devrez admettre que le tps m'est compté pour écrir et

pésenter. je sais que cela est important

mais on fait plus ou moins commme on peut.

Shalom.     Merci .



R.C.A Chalom,

L'alcoolisme est interdit à cause de la dégradation de la

personnalité

qu'il entraîne. L'on a le droit de boire un peu, et la

cérémonie du Kiddouch

elle-même est accompagnée de vin. Bref, il faut s'armer de

courage pour

se débarrasser de cette néfaste habitude, et après

l'on respire l'air pur

des cimes.



Dieu vous bénisse,

Chlomo Aviner.







Q Monsieur le Rabbin,

Je voudrai savoir si la boisson "Pernod" et la boisson "Ricard" sont

casheres. Si oui pourquoi , egalement si elles ne le sont pas, pourquoi.



Je vous remercie d´avance .





R.C.A  Cher Monsieur,

Il faut adresser cette question à un rabbin français ou bien vous

procurer

la liste des produits cachers en vente dans les librairies de livres juifs

religieux.



Chalom

Chlomo Aviner.





Réponse du Grand-Rabbin Emmanuel Chouchena :





En France, il y a obligation pour toutes les firmes de distiller le

vin commun pour en faire de l'alcool. D'où qu'il vienne, un alcool blanc

provient d'un vin interdit à la consommation. Seul le Cointreau est

cacher,

apte à la consommation, car un contrat a été

ratifié avec les distilleries

de betteraves à sucre qui les engage à ce que son alcool soit

uniquement

pur alcool de betteraves. En Espagne, les alcools dont le Cointreau espagnol

est fabriqué ne sont pas contrôlés et leur provenance

n'est pas sûre. Il

en va de même pour le Pernod et le Ricard qui ne sont pas

surveillés du

tout, ainsi que tous les alcools fantaisies, à moins que la mention "Pur

Calvados", ou framboise, ou mirabelle, ou poire soit affichée etc...sans

la mention alcool fantaisie...Le Judaïsme veut qu'on s'éloigne

de tout

alcoolisme...



Chalom.













Est ce normale de  remunerer   un  officiant  dans

une synagogue  ?



Cher Monsieur A...



Bien que cela soit une mitsva, c'est cependant autorisé, bien qu'il

soit préférable de faire une mitsva sans

rémunération.



Chalom

Chlomo Aviner.







Q YEOSHOUA GANANCIA (MARBELLA- ESPAGNE)



Afin de pouvoir terminer de convaicre  quelques amis Juifs encore

rétissents à césser de boire le  vin non cacher,

il me

manque une réponse "actuelle" au sujet de  la permission de boire

avec un Goy un autre genre de  boisson alcoholique  (scotch par

exemple),

capable d' ennivrer tout autant si ce n' est plus que le  vin. Si vous

pouviez me communiquer  également quelques  réponses

"percutantes" afin de  les convaincre que bien que de nos jours le vin goy

ne sert pas à  célebrer des sacrifices idolatres, il n' en

n'est pas moins interdit pour  autant (a part celles du Chul'han arou'h et

du Ben Ich Haï que je leur ai  déjà

communiquées). Qu' est ce qui donne au vin cacher  son statut? Qu'

est ce que le vin  des Goyim a de moins que le nôtre? Je vous

remercie d' avance d' avoir  bien voulu collaborer à la

diffusion de

vos connaissances et de la  Torah. Qu'  Hashem vous

bénisse et vous

aide dans toutes ces belles, bonnes et  saintes 

entreprises.   YEOSHOUA

GANANCIA (MARBELLA- ESPAGNE)  



R.C.A Chalom,



Le vin goy n'a pas été interdit uniquement parcequ'il sert

à l'idolâtrie,

mais également parce que le fait de consommer du vin ensemble rapproche

les coeurs, ce qui risque d'encourager les mariages mixtes. Il est vrai

qu'il existe également des boissons alcoolisées qui

énivre, mais nos Sages

ont jugé que le danger était moindre, et ils n'ont pas voulu

trop restreindre

la liberté de l'homme juif et ils pesé avec une grande

précision, les mesures

à prendre afin de conserver la pureté de la vie juive d'un

côté, et de

l'autre de ne pas troubler outre-mesure la joie de vivre.



Chlomo Aviner.











Q Toledano Jo Paris



M. le rabbin,



Nous aurions aime avoir des sources sur la bat mitsvah. Pourquoi les filles

ne montent-elles pas a la thora,ne portent elles pas de tephilines et de

taliths. Quels sont les textes de reference sur la bar et bat mitzvah



D'avance merci de votre reponse.

Cordialement

Chalom



R.C.A  Cher Jo Toledano,



Les filles ne montent pas à la Torah car il y a un problème de

pudeur à apparaître devant le public (Choul'han Arou'h Ora'h

'Hayim Ch.

282 par.3)





Quant au Talith et aux Tefiline, les femmes en sont exemptées comme

toutes les mitsvot liées au temps, mais si elles sont d'une grande

religiosité

et en ont l'aspiration profonde, elles ont le droit d'accomplir ces deux

mitsvot. En fait, ce ne sont que des femmes exceptionnelles, géantes de

l'esprit, dans l'histoire juive, qui étaient parées de Talith

et de Tefilines,

et c'est pourquoi si une femme du commun les imitent, cela serait

considéré

comme de l'ostentation religieuse qui est réprouvée

(Choul'han Arou'h Ora'h

'Hayim ch. 17 par. 2 et Ch. 3 par. 3). Plût au Ciel qu'elles

accomplissent

d'abord les commandements qui leur incombent.



Chalom

Chlomo Aviner.



Voici la traduction de ce qui est écrit à ce sujet dans le

livre Am

KeLavi du Rav Chlomo Aviner :



Dans la guemara Kidouchin (31 a) on raconte que Rav Yossef Sgue-Neor,

qui était aveugle, disait :



"Maintenant, j'ai appris de Rabbi 'Hanina que celui qui accomplissait

les mitsvot parce qu'il était obligé de les accomplir

était plus grand

que celui qui accomplit les mitsvot sans être obligé de les

accomplir ;

lorsqu'un sage viendra prouver qu'un aveugle est obligé d'accomplir les

mitsvot, je ferai une fête aux sages !"



Le Maharchal explique :

"En ce qui concerne la fête de Bar Mitsva qu'organisent les ashkenazim,

tu n'as pas de repas de fêtes plus grand que celui-là, et son

nom de repas

de fête lui sied particulièrement bien."



Car le jeune adolescent se soumet alors au joug des mitsvot, et

entre dans la catégorie des adultes qui prennent, dès lors,

leurs responsabilités

face aux obligations des préceptes divins. Il est maintenant

obligé d'exécuter

les mitsvot alors que précédemment, cela lui était

facultatif. Et Rav Yoosef

voulait faire une fête si un sage venait lui annoncer qu'un aveugle est

obligé de faire les mitsvot, alors que jusqu'à maintenant un

aveugle n'y

était pas obligé ; à plus forte raison celui qui

arrive à l'âge d'accomplir

les mitsvot devrait automatiquement organiser une fête (Yam chel Chlomo,

Baba Kama 87, 37 - Maguen Abraham 225, 4 - Michna Beroura 225, 6 qui

est à l'origine du repas de Bar Mitsva tel qu'on le fait de nos jours.)



Selon ce que nous avons dit précédemment, nous

découvrons que pour une

jeune adolescente aussi, il faut organiser une fête car maintenant elle

est obligée de faire les mitsvot. Elle rentre dès lors, dans

la catégorie

des femmes adultes qui sont astreintes aux mitsvot qui concernent les femmes.

C'est ce que le Rav Yossef 'Hayim de Bagdad écrit :



"En ce qui concerne la jeune fille qui entre sous le joug des mitsvot,

même si jusqu'à nos jours nous n'avons pas eu la coutume de

fêter cet événement

par un repas, il serait bien de toute manière qu'elle se

réjouisse ce jour,

et qu'elle s'habille avec des vêtements de Chabat etc...(Ben Ich 'Hay,

Reé 17)



Et bien que le Rav Yossef 'Hayim de Bagdad ait écrit que nous

n'avons pas eu coutume de fêter cet événement,

malgré tout son opinion

est qu'il aurait été favorable de fêter un pareil

événement et d'instaurer

effectivement cette coutume. Le Rav Obadia Hadaya explique que son opinion

est qu'il serait convenable et préférable de faire une

fête de mitsva pour

une jeune fille, et que jusqu'à maintenant cette coutume n'avait pas

été

instaurée. Mais les communautés qui avaient cette coutume ont

raison, et

c'était bien d'agir ainsi (Yaskil Avdi I, Ora'h 'Hayim 28).



Cependant, le Rav Moché Feinstein écrit que la fête de

Bat Mitsva

ferait partie de ces choses facultatives et qu'en général, ce

serait plutôt

une fatuité et ne rentrerait pas dans la catégorie des repas

de mitsva,

comme les repas organisés pour fêter une entrée de

Sefer Torah ou à l'issue

d'une étude d'un Traité du Talmud, par exemple (Igrot

Moché Ora'h 'Hayim

I, 104 - II, 97).



Pourtant, de tout ce que nous avons dit, il ressort que nous ne pouvons

nous aligner sur son opinion, comme l'a prouvé le Rav 'Hano'h Zondel

Grosberg

(HaMaayan 5733, II, 42 - Chema'tin XXXVIII, 38).



Le Rav Nissim a fait juridiction en décrétant que la

fête organisée

pour une Bat Mitsva est considérée comme un repas de mitsva

(Noam n° VII,

4). Le Rav Obadia Yossef, ancien Rishon le Tsion, en a pris la décision

(Yabia Omer VI, 29). Et le Rav Amram Abourabia a témoigné que

c'était l'habitude

des anciens de Jérusalem d'organiser une fête pour la Bat

Mitsva (Netivé

Am 225).



Cependant certains grands décisionnaires l'ont interdit, car cela

prenait

trop la coloration des fêtes qui se déroulent chez les goyim et,

toutes

proportions gardées, chez les juifs réformistes. Ainsi le Rav

Volkin s'insurge

:



"Il est sûr que ceux qui font comme cela, toute leur intention est

de plagier les múurs des goyim et des hérétiques parmi le

peuple d'Israël.

Et nous avons été mis en garde de ne pas suivre leurs

agissements. (Zaken

Aaron VI, 6)"



De même le Rav Moché Feinstein :

"L'origine de ces habitudes vient des réformistes et des

conservateurs.(Igrot

Moché I, 104)"



Malgré tout, le Rav Yé'hiel Yacov Weinberg a longuement

prouvé qu'il

n'y avait pas là soupçon d'agissements des goyim :

"En fait, tout dépend de ceux qui veulent instaurer cette coutume, si

leur intention est de magnifier la fête de Bat Mitsva et de respecter

encore

plus le Nom du Ciel ou bien, Dieu préserve, de copier les

dépravations

des déviationnistes. (Sridei Ech, III, 60, 93)."



Certains se sont aussi opposés pour sauvegarder la pudeur qui serait

bafouée si les responsables organisent un festival publique, avec tout

le cérémonial vaniteux qui ne manquerait pas de

l'accompagner, chacun surenchérissant

sur l'exagération déjà atteinte à la fête

précédente (Zaken Aaron VI, Rav

Grosberg déjà cité, Responsa Kol Mevasser du Rav

Mechoulam Reta II, 44.).

Tout dépend donc de l'ambiance de la fête et il est

recommandé de la réaliser

avec le plus de pudeur qui sied si bien aux Filles d'Israël, sans

extrémisme

ni ostentation, ni d'un côté ni de l'autre, et d'en profiter

pour discourir

sur la sainteté des mitsvot et la justesse des préceptes du

Judaïsme par

des personnes compétentes (Kol Mevasser, Sridei Ech apud.) :

"Et en particulier, de nos jours où les fêtes et les

cérémonies se

sont multipliées pour célébrer toutes sortes

d'événements ; et surtout

que la fille Bat Mitsva ressemble à la fille du Grand-Prêtre

exécutant

des rites divins, - et non à la fille d'un aubergiste.(Rav Grosberg,

déjà

cité.)"

Nous pourrions citer d'autres nombreuses sources et parmi elles,

le discours de Bat Mitsva qu'a rédigé et imprimé

voilà plus de cent ans

le Rav Yacov Etlinger, Grand-Rabbin des Etats Baltes.



Conclusion :



La fête de la Bat Mitsva est ancrée profondément dans

les fondements

les plus saints de nos Sages, et la plupart des décisionnaires

contemporains

enseignent qu'elle est intégrée dans la catégorie des

repas de mitsva.

De plus, le Rav Weinberg s'insurge "contre le fait qu'on fasse une

discrimination

entre les garçons et les filles en ce qui concerne la fête qui

entérine

leur passage de l'adolescence à la responsabilité adulte des

mitsvot. Cette

discrimination blesse durement le sentiment humain de l'adolescente, alors

que dans d'autres secteurs d'activités, elle a déjà

mérité une certaine

émancipation, si l'on peut s'exprimer ainsi."



Et le principal, évidemment, ne réside pas dans la

célébration de

la fête, mais dans le renforcement de l'accomplissement des mitsvot,

à

partir de la foi en Dieu.



Q shalom rabbi,



j ai une question tres importante a vous poser



mon grand pere et originaire d algerie  au fil des annees il a

malheuresement delaisse petit a petit les principes du judaisme tel que

les tefiline s je crois meme quil en a honte

le probleme est que j aimerai trouver un moyen de lui faire prendre

conscience de son erreur

car la difficulte est quil crois en d.. est et persuade d etre dans la

bonne voie

 vraiment j attend beaucoup de votre reponse



shabatt shalom





R.C.A  Evidemment, il n'existe pas de "truc" pour convaincre les

gens. Il faut

essayer de lui expliquer ce que signifie pour vous  le respect de

la Loi, combien le Judaïsme remplit votre vie de signification, en

espérant

qu'un peu de lumière et de chaleur l'atteindra aussi.



Chalom



Chlomo Aviner




Responsa

du Rav Chlomo

Aviner.            &

nbsp;            &nb



sp;             ;         

Sivan 5758



Des relations entre juifs et arabes.

Je suis un jeune de 22 ans qui a fait

téchouva il y a 2 ans.

Les problemes du peuple juif me touche sincerement (C'est normal).

J'ai l'intention de faire mon Alia l'année prochaine et bien sure,

je 

sait que notre pays edst en conflit avec les pays arabes. Ce soir j'ai 

partagé un taxis avec un arabe. Il a voulut parler des relations

entre 

juifs et Arabes. a un moment, pour me prouver sa sincerité, il m'a 

embrassé.A peine rentré chez moi, je me suis lavé les

joues. Je demande 

demande ce que vous pensez de ma réaction, je ne sais pas quoi en

pensé 

moi mçeme, est ce une faute vis à vis de D. car on est tous

ces 

créature, si vous pouvez m'expliquer votre point de vue je pense que

ça 

me fera du bien.

Chabbath Chalom

 

Chalom. Nous souffrons de longues années des

mensonges, vols

et assassinats des arabes. Même aujourd'hui, où enfin nous

revenons à notre

patrie, ils continuent leurs meurtres et perpétuent le vol d'une partie

de notre terre. Ils préméditent d'agrandir cette usurpation.

Mais il se

peut qu'existent les justes d'entre les nations, y compris les arabes,

qui prennent position avec courage contre cette iniquité et nous

soutiennent

dans notre combat. S'il en est ainsi, ils méritent d'être

embrassés.



Du Hallel le Yom Haatsmaout.

kavod a rav,



J'aimerai connaitre votre position sur la lecture

du hallel le jour de yom atsmaout en me prÈcisant les sources et

raisons de cette position. 





Chalom. Lorsqu'il y a miracle concernant l'ensemble du

peuple juif,

il faut dire le Hallel, ainsi qu'il est écrit dans le Traité

Pessa'him

117a, Rachi in apud.,  et dans le traité Meguila 14 : "Les

Prophètes ont

prescrit le Hallel". Les sources sont mentionnées dans l'anthologie du

Professeur Rakover des Lois pour Yom Haatsmaout. Il en est de même pour

Yom Yérouchalayim.



De l'amour de Dieu envers le Peuple d'Israël.

Ma tante - et seconde mère - ayant

disparu à Auschwitz, je me demande

souvent comment Ha Kadosch Baroukh Hou a pu permettre que des justes

subissent ce sort.



Nous répétons dans nos prières que D... "aime son

peuple Israël"



Pourquoi - et pour qui - cet holocauste ?



Rav Chlomo Aviner : Chalom.



La souffrance cosmique se confond avec la souffrance morale et possède

un rôle d'expérience cruciale : elle oblige l'homme à

lutter contre elle,

et génère ainsi l'apparition du Bien. Ainsi, une nouvelle

Shoah ne peut

se reproduire car les portes de votre pays Israël vous sont

désormais irréversiblement

ouvertes. La question à se poser actuellement est donc : que vais-je

faire

pour me montrer digne de la mémoire de mes ancêtres disparus

dans la Shoah

? Que vais-je réaliser moi-même pour que leurs petits-enfants

témoignent

de la justesse de l'histoire du peuple juif, de notre peuple qui est enfin

de retour sur sa Terre ?



Le travail de l'homme est de maîtriser la bête humaine en lui. Mais

l'homme occidental, au contraire, la déchaine et tente de refermer toute

porte au Bien. L'homme occidental continue d'instruire des

générations

sans aucune initiative d'éduquer radicalement et fondamentalement au

Bien.



Nos Sages de toutes les générations, sans exception, nous ont

prié de

ne pas envisager de nous installer définitivement en dehors de notre

pays

Erets Israël, car cela est notre erreur et la cause de nos malheurs

(Lévitique

XXI, Deutéronome XXXII). Bien avant la Shoa, le Rav Kook a

lancé ce cri

grave et sincère qui retentit de nos jours : "Venez en Erets

Israël, mes

frères et sauvez l'âme de vos générations et

celle de tout notre peuple

!"

Nous sommes certains que Dieu ne délaisse pas son peuple Israël qui

renaît sur la terre des promesses des Prophètes et des

Patriarches, il

poursuivra son ascension jusqu'à la peine réalisation de

toutes les prophéties.



L'opérateur :

Nous conseillons de vous rapporter aux livres "Etincelles" page 11 et

"Le souffle de vie" page 46 du Rav Chlomo Aviner. Leur lecture est

édifiante.

Veuillez les commander à Amram, P.B. 23026 Jerusalem Israël.

Chaque volume

: 120 FF. port compris. 



Du "mosser"



J'aimerai savoir ravÝ si on peut  penser

aujourd'hui ques des juifs on le din de Mosserim. Ý Merci

Chalom.



Non. Un mosser est un juif délateur qui fait

mettre des juifs en prison ou entraîne leur condamnation à

mort par les

ennemis d'Israël. Dieu soit loué, à ma connaissance,

cela n'existe pas

de nos jours.



De David et Bat-Chéva.

J'aimerais savoir

pourquoi les  Hahamims refusent de commenter l'histoire de David

Ameleh avec Batcheva.   MERCI Ý

Les Sages ne refusent

pas de commenter et, au contraire,

les commentaires sur ce passage sont aussi épais que pour les autres

passages,

sinon plus, par suite de la complexité de cet

épisode.






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maintenue par Dan Klajmic,

Dernière mise

à jour le 23 Juin 1998

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