Minute de Torah - 11 Iyyar 5776

publié le mardi 24 mai 2016
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B"H

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Ces tous prochains jours, nous nous apprêtons à célébrer la fête de Lag baomer (33e jour - Lag est de valeur numérique 33 - du compte des jours qui relie Pessa’h à Chavouot). Ce jour donc, la petite ville de Merone où se trouve le tombeau de Rabbi Chimone Bar Yo’hai (tout près de la sainte ville de Tsfat), est pour un jour l’une des villes les plus peuplées d’Israel.

Dans une atmosphère de crainte du Ciel en même temps que de joie, la fête de Lag Baomer célèbre essentiellement le jour de la Hiloula (jour un un Tsadik quitte physiquement ce monde-ci) de Rabbi Chimone Bar Yo’hai, l’un des plus grands Sages de notre histoire, et disciple direct de Rabbi Akiba (qui posait l’amour du prochain comme grand principe de la Torah). La profondeur de son étude aura révélé à toutes les générations des secrets fondamentaux de la Torah, à l’image d’un trésor dont on a dévoilé une partie de l’existence et découvre un aspect majeur de sa splendeur. Auteur du Zohar, commentaire ésotérique de la Torah, Rabbi Chimone Bar Yo’hai a ouvert la voie, quelques siècles plus tard, aux enseignements du Ari Za’’l (il y a près de 400 ans), maître incontesté de la kabbala. Le monde devenait progressivement un réceptacle préparé à recevoir la lumière des enseignements de ’hassidout par le Baal Chem Tov (environ 1 siècle après le Ari Za"l) et ses successeurs (’’bergers’’ du peuple et chefs de génération de par leur rôle dans la diffusion et le renforcement de la Torah et de par leur secours aussi bien spirituel que matériel, auprès de chaque Juif), jusqu’à notre génération, ’’dernière génération de l’exil et première génération de la délivrance’’, qui voit les sources et les profondeurs de la Torah se dévoiler et se diffuser à travers le monde.

Rabbi Chimone Bar Yo’hai était un si grand Tsadik (appelé ’’fondement du monde’’) dans sa génération que le monde entier pouvait tenir par son mérite, de sorte que l’on ne vit jamais, de son existence, un arc-en-ciel (signe de l’alliance, suite au déluge à l’époque de Noa’h, par laquelle H’ promit de ne jamais détruire le monde quand bien même les Bnei Israel prenaient du temps à faire techouva). Il demanda à ce que l’on se réjouisse chaque année lors du jour de son départ physique, qui correspond au jour où toute la Torah et les mitsvot étudiées et accomplies par une personne durant sa vie ici-bas retournent à leur source, à l’image d’un longue mission donnée par un roi, et qui complétée, arrive enfin à destination.







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